Le 21 janvier, Christian Brenner conviait son ami Martin Jacobsen, ténor danois et parisien d’élection, au Café Laurent pour une formation en quartet complétée par Gilles Naturel (b) et Pier Paolo Pozzi (dm). De «Lover Man» à «Yesterday» en passant par «There Is no Greater Love», ces reprises permettent à Martin Jacobsen de dévoiler son jeu ample tout en retenue qui s’accorde parfaitement avec celui de Pier Paolo Pozzi retenant ses baguettes comme pour mieux effleurer les peaux de sa batterie. D’autres standards sont encore donnés par ce beau quartet, tout en cohérence, dont le dansant «Groovy Samba», «On Green Dolphin Street» de Miles Davis et un final sur «Star Eyes» salué par des applaudissements nourris mais feutrés, à l’image du lieu. De quoi conquérir une nouvelle fois les habitués qui étaient présents. PM